Lazarus

Greg Rucka, (scénario), Michael Lark, (illustrations)

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Ça se passe dans un futur dystopique, poussé à l’extrême dans sa noirceur, sa violence et son pessimisme. Quelques familles rivales et omnipotentes se partagent le gâteau. Il existe une hiérarchie, les membres de ces familles, et en-dessous, les serfs et les déchets. L’être Humain n’est rien d’autre qu’un terrain d’expérimentations sur les manipulations génétiques. Pour se défendre, on utilise son armée, mais surtout, son Lazarus, sorte de guerrier unique hyper puissant, quasi invincible, dopé à mort. La loi, c’est l’argent, mais quelle différence avec notre société actuelle ? Si, quand même, la loi, ce sont ces sortes de grands parrains qui la font la loi, sans pitié, chacun sur son territoire. Tout est prétexte aux conflits, avec l’arsenal habituel de trahisons, de fourberies, d’empoisonnement, etc. Ce comics, c’est un peu le règne du crime organisé. L’héroïne s’appelle Forever, Lazarus formée depuis la plus tendre enfance à tuer, mais surtout, à obéir au patriarche, homme de poigne, totalement machiavélique.

Voilà pour l’ambiance, maintenant ce que j’en pense : côté scénario, j’ai trouvé ça excellent, même si ce n’est pas d’une originalité folle. Des histoires sur la manipulation, qu’elle soit physique ou psychologique, on en a déjà lu. Pourtant, c’est palpitant, je n’ai pas décroché sur les cinq premiers tomes. Il y a beaucoup de rebondissements, très peu de temps morts, pas de longueurs, et j’ai trouvé les personnages attachants, avec chacun une personnalité intéressante, surtout sur Forever et ses doutes quant à l’amour que pourrait lui porter sa famille, mais surtout le paternel. L’écriture de Greg Rucka est fluide, et j’ajouterai qu’aux niveau graphismes, rien à redire sinon qu’ils sont très beaux. Je recommande donc, à fond.

 

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